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thierry billet

La cathédrale nature flambe aussi...

26 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Difficile en apprenant le milliard d'euros promis en quelques jours et une loi dédiée pour NOTRE DAME de ne pas penser à la phrase de Jacques CHIRAC "la maison brûle et nous regardons ailleurs". Il n'en fit rien de plus, mais le parallèle est stupéfiant. Mobilisation générale pour une cathédrale et un milliard d'euros qui tombent du portefeuille des très très riches (dont TOTAL !) en quelques heures. Mais le réchauffement de la planète  attendra encore des engagements fermes et des moyens à la hauteur de cet enjeu crucial. Le seul problème c'est que quand l'incendie planétaire sera palpable comme l'a été celui de NOTRE DAME, il sera simplement trop tard. Il n'y aura pas de pompiers pour faire renaître les espèces disparues et les territoires invivables.

Déçu aussi le WWF France qui considère que « le président n’a pas saisi l’opportunité qui se présentait à lui pour répondre à cette urgence (climatique) . Au contraire, il a renvoyé les réponses à la création de nouvelles instances ».

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Armes françaises au Yémen 

25 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

La liberté d'informer est menacée suite à la publication d'un rapport "confidentiel défense" qui prouve que le gouvernement nous ment quant à l'utilisation des armes vendues par la FRANCE à la dictature saoudienne.
"Lundi 15 avril, le site d’investigation Disclose dévoilait, en partenariat avec plusieurs médias, un rapport classé « confidentiel défense » documentant l’usage des armes vendues par la France à l’Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis dans la guerre au Yémen, menée depuis 2015 au prix de la « pire crise humanitaire au monde », selon les Nations unies. Ce document, dont la publication n’a aucunement remis en cause la sécurité des agents français sur le terrain, a été révélé en raison de son intérêt manifeste pour le public. Il invalide le discours officiel du gouvernement français, qui prétend que cet arsenal ne sert qu’à des fins défensives. 
Or, mercredi 24 avril, deux journalistes de Disclose, Geoffrey Livolsi et Mathias Destal, ainsi qu’un journaliste de la cellule investigation de Radio France, partenaire de ces révélations, Benoît Collombat, ont appris leur convocation à la mi-mai par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « compromission du secret de la défense nationale » ouverte par le parquet de Paris après le dépôt d’une plainte par le ministère des armées. 
Nous, sociétés de journalistes et de rédacteurs, exprimons notre pleine et entière solidarité avec nos confrères, qui n’ont fait que leur travail : porter à la connaissance des citoyens des informations d’intérêt public sur les conséquences des ventes d’armes françaises. Depuis ces révélations, le gouvernement est resté muet sur les faits. Aujourd’hui, pour avoir exposé ces informations, trois journalistes se retrouvent sous la menace d’une procédure, pour un délit puni d’une peine d’emprisonnement, dont l’objectif manifeste est de connaître les sources à l’origine de leur travail. En ces temps décidément préoccupants pour la liberté d’informer, ces convocations rappellent, s’il en était besoin, à quel point il est indispensable de renforcer en France la protection des sources, consacrée par la Cour européenne des droits de l’homme comme « l’une des pierres angulaires de la liberté de la presse ». Le secret-défense ne saurait être opposé au droit à l’information, indispensable à un débat public digne de ce nom, ni servir d’épée de Damoclès pour dissuader les journalistes d’enquêter, et de publier.
Signataires : les sociétés de journalistes, sociétés des rédacteurs et sociétés des personnels de l’AFP, BFM-TV, Challenges, CNews, Courrier international, Les Echos, Europe 1, Le Figaro, France 2, France 24, France 3 national, France Info, Franceinfo.fr, France Info TV, France Inter, France-Soir, L’Humanité, Le JDD, Libération, M6, Mediapart, Le Monde, L’Obs, Paris Match, Le Parisien-Aujourd’hui en France, Le Point, Premières Lignes, RFI, RMC, RTL, Télérama, TF1, La Tribune, TV5Monde, et les rédactions d’Alternatives économiquesLa Croix et Les Jours.."

 

 

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Du tourisme dans les territoires occupés de PALESTINE !

24 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

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La gestion de Laurent WAUQUIEZ vue par les "décodeurs" du Monde

17 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

« Laurent Wauquiez adore parler de la région qu’il dirige, Auvergne - Rhône-Alpes (ARA). Depuis sa prise de fonctions en 2016, il répète partout que sa collectivité est un modèle de gestion. Si on se penche sur les exemples qu’avance fréquemment le patron des Républicains (LR), on s’aperçoit pourtant que la réalité est différente. »

Retour sur quatre affirmations par « LES DÉCODEURS » du journal LE MONDE daté du 11 avril 2019.

 

1. "Ma région a fait des économies de fonctionnement" 

Le président d’ARA le répète à l’envi : il a fait des économies dans sa région, et notamment de fonctionnement. Il l’a dit sur Cnews, mercredi 10 avril, lors d’un débat entre chefs des partis politiques : « On est l’une des rares régions à avoir réussi à faire des économies sur les dépenses de fonctionnement. » Sur BFM-TV, en mars, il répétait : « Dans ma région, jamais nous n’avons fait autant d’économies de fonctionnement. » Sur Twitter, en février, il écrivait : « Dans ma région, jamais nous n’avons fait autant d’économies de fonctionnement. » En 2017, dans une interview aux Echos, il affirmait : « En Auvergne - Rhône-Alpes, j’ai baissé de 5,9 % les dépenses de fonctionnement. »

POURQUOI IL FAUT NUANCER 

Les dépenses de fonctionnement, ce sont toutes les dépenses qui sont liées aux charges de personnel, aux indemnités des élus, achats de fourniture, etc. La Cour des comptes a effectivement confirmé, en 2017, qu’elles avaient baissé de 5,9 % dans cette collectivité. Toutefois, M. Wauquiez se garde bien de dire comment il y est parvenu.

« Les régions Ile-de-France et Auvergne - Rhône-Alpes sont les seules à avoir réduit leurs dépenses de personnel, respectivement de 0,2 % et de 1,1 % (…). ARA a réalisé des mesures d’économie principalement sur la masse salariale des personnels non titulaires », précise le rapport de la Cour.

En avril 2017, les principaux syndicats avaient appelé à faire grève en raison d’« un malaise généralisé » au sein des agents de la région. Dans le rapport 2018du Conseil économique social environnemental et régional (Ceser), Karine Guichard, au nom des principales organisations syndicales, dénonçait « cette satisfaction concernant la baisse des dépenses de fonctionnement au profit de l’investissement » qui « occulte difficilement la diminution des services rendus aux citoyens ».

Un rapport en 2018 sur les conditions de travail des agents de la collectivité a mis en lumière le management jugé sévère au sein des services de la région. Pour Christian Darpheuille, secrétaire général UNSA au conseil régional, la politique « durcie » sur les fonctionnaires a provoqué des « inquiétudes flagrantes » :

« Les gens sont de plus en plus désabusés. Ils ont baissé les bras et attendent que ça se passe. La motivation n’est plus là, surtout quand on voit qu’il y a des centaines de postes qui sont vacants et qu’il y a de plus en plus de contrats précaires. Le pire, c’est que les réorganisations des services ne sont pas terminées. Au rythme où l’on va, on va arriver à la fin de son mandat et ce ne sera toujours pas fini. »

Plusieurs voix dans l’opposition ont aussi dénoncé ce double discours. En octobre2018, Marjolaine Maynier, présidente du groupe régional La République en marche (LRM), s’indignait de devoir se transformer « en expert de fact-checking »pour « rétablir la vérité » :

« Vos jolis scores côté baisse [des dépenses] de fonctionnement et hausse des investissements sont des pirouettes comptables. Dans vos économies de fonctionnement, la Cour des comptes nous apprend, au contraire, que vos coupes budgétaires sont faites directement sur les missions de la région. Vous avez privé très concrètement de 62 millions [d’euros] la formation professionnelle, l’apprentissage et les chômeurs de notre région. (…) Votre budget est une mise en scène. »

2. « La région la mieux gérée selon la Cour des comptes »

Là encore, il s’agit d’une affirmation qui revient régulièrement chez M. Wauquiez lorsqu’il évoque sa collectivité. Selon lui, la Cour des comptes a classé la région comme la mieux gérée de France. Il l’a dit sur CNews, en juillet :

« Aujourd’hui, ma région est la mieux gérée de France, c’est la Cour des comptes qui classe les différentes régions, c’est la Cour des comptes qui évalue les dépenses des uns et des autres. »

En novembre 2017, il publie sur Twitter une image avec cette légende :

« La région la mieux gérée de France selon la Cour des comptes. »

Lors d’une conférence de presse, le 29 novembre, il avance que « seule la région Auvergne - Rhône-Alpes a accru ses dépenses d’investissements, ce qui fait qu’elle est classée aujourd’hui comme la région la mieux gérée de France par la Cour des comptes ».

POURQUOI C’EST FAUX 

Laurent Wauquiez évoque  le rapport de la Cour des comptes sur les finances publiques locales de 2017, qui examine en partie la situation financière de la région ARA. Sur son site, l’institution précise qu’elle a « pour mission principale de s’assurer du bon emploi de l’argent public et d’en informer les citoyens ». Mais la Cour n’établit pas de classement, comme elle le confirme au Monde :

« Il n’y a aucun classement des régions par la Cour des comptes ou les chambres régionales des comptes, dont le rôle n’est pas de classer ou de décerner des récompenses aux collectivités. »

Rappelons, par ailleurs, que les budgets 2016 et 2017 de la région ont été retoquéspar le tribunal administratif de Lyon. Les juges ont estimé que le droit d’amendement – le droit de proposer des modifications à un texte dont est saisie une assemblée – n’a pas été respecté par l’exécutif pour le budget 2017.

3. « Note de la région pour Standard & Poor’s : AA+ » 

Depuis son arrivée en 2016, le patron de LR se félicite souvent de la note attribuée par l’agence Standard & Poor’s. C’est le cas dans un tweet publié en 2016, où il écrit que « cette notation positive valide nos choix budgétaires en général, et plus particulièrement notre plan d’économies ». 
Dans 
un communiqué publié en décembre 2017, la région affirme même qu’elle fait mieux que l’Etat :

« C’est un cas unique en France : l’agence Standard & Poor’s vient de classer les performances budgétaires de la région Auvergne - Rhône-Alpes comme meilleures que celles de l’Etat. La qualité de crédit de la région, l’un des quatre critères déterminants de la notation financière, a été réévaluée par S & P le vendredi 15 décembre 2017 à AA+, au-dessus de l’Etat [AA]. »

POURQUOI C’EST TROMPEUR

Standard & Poor’s, désormais S&P Global Ratings, note ARA depuis 2016. Les deux régions ont fusionné le 1er janvier 2016, et avant, Auvergne et Rhône-Alpes avaient toutes les deux les notes de AA–. En décembre 2016, la note a été relevée à AA et assortie d’une perspective stable. S&P a même réévalué la note globale de la région, de AA à AA+, si l’on en croit les visuels d’une campagne de communication. 

La réalité est différente, comme le relevait Libération en 2018. La note globale attribuée par l’agence à la région en 2017 n’est pas AA+, mais AA. La note d’une collectivité ne peut jamais dépasser celle du pays où elle se trouve, explique au Monde Mehdi Fadli, responsable de la notation des collectivités locales chez S&P :

« En France, comme les collectivités sont très dépendantes financièrement de l’Etat, la note finale d’une collectivité ne peut jamais dépasser celle de la France. La note actuelle de la France : AA avec une perspective stable. »

Ici, la région jongle avec les lettres qui, si elles sont en majuscules ou minuscules, recouvrent des significations différentes. « Dès décembre 2017, nous avons revu la qualité de crédit intrinsèque de la région à la hausse à AA+, mais la note finale est restée AA », précise l’analyste. La qualité de crédit intrinsèque « reflète le très fort pilotage budgétaire de la région et sa capacité à réduire sa dette qui devraient lui permettre de présenter une capacité de désendettement proche de trois ans à partir de 2020 ».

La note AA+ est une sorte de sous-note positive pour la région, mais qui est englobée dans la note AA. Lorsque M. Wauquiez sous-entend que sa région est mieux gérée que l’Etat en s’appuyant sur les notes de S&P, il exagère.

Il y a des exemples en Europe où la note d’une région est supérieure à celle de son pays. C’est le cas du Pays basque en Espagne (il bénéficie d’une protection constitutionnelle et collecte lui-même l’impôt), qui fait que le territoire possède une note plus élevée que l’Espagne.

4. « Moi, je n’ai augmenté aucune taxe »

Depuis qu’il a pris les commandes de la région ARA, le patron de LR assure n’avoir augmenté ni impôt ni taxe. Sur BFM-TV, en mars, il s’en félicitait : « On est une région (…) qui a baissé ses dépenses publiques, une région dans laquelle il n’y a eu aucune augmentation de taxes et d’impôts. » Cinq mois avant, sur cette même chaîne, il rappelait : « Chez moi, je n’ai augmenté aucune taxe. »

Sur France 2, en décembre 2018, toujours la même affirmation : « Depuis le début de mon mandat, j’ai réussi à faire des économies. Je n’ai augmenté aucune taxe, j’ai même harmonisé à la baisse la carte grise. »

Un mois avant, sur Radio Classique, il avait mis au défi quiconque oserait contester ses dires : « Vous pouvez vérifier ma parole parce que je suis la région qui a fait le plus d’économies et surtout qui n’a augmenté aucune taxe. »

POURQUOI C’EST EXCESSIF 

Laurent Wauquiez dit vrai, mais il exagère. La région, en matière de prélèvement d’impôts, ne joue qu’un petit rôle. La carte grise est soumise au paiement d’une taxe régionale (en 2019, le tarif du cheval fiscal pour la région s’élève à 43 euros). Dans une vidéo publiée en 2018, Corinne Morel Darleux, conseillère régionale du Parti de gauche, revenait sur cet exemple :

« La région, tout ce qu’elle prélève, c’est les cartes grises, qui représentent moins de 9 % du budget de la région, alors il est un petit peu abusif de déclarer que la région ne va pas augmenter les impôts puisque, en réalité, elle dépend à 90 % des dotations de l’Etat. » 

Concernant les taxes, la région prélève une petite partie de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). En décembre 2018, la collectivité a effectivement annoncé une baisse de 20 % de cette taxe sur les carburants, soit une diminution de 10 centimes par plein. « Il l’a légèrement baissée, car il avait pris cet engagement quand le mouvement des “gilets jaunes” a commencé à monter », juge Christian Darpheuille, secrétaire général UNSA au conseil régional ARA. Il ajoute :

« Wauquiez a dit que si le gouvernement baissait la taxe sur les carburants, il le ferait pour la partie qui relève de la région. Donc il l’a fait. En réalité, il a fait une promesse qu’il ne s’attendait pas à devoir mettre en place. »

Assma Maad

 

 

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Baisser les impôts ou mieux répartir les efforts ?

16 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Je suis stupéfait, mais si j'en crois les tribunes qui se succèdent dans LE MONDE, je ne suis pas le seul, d'entendre le Premier Ministre annoncer que la demande principale issue du Grand Débat serait de baisser les impôts. J'avais cru entendre au contraire que les Français voulaient plus d'équité et moins de déserts de services publics.

Plus d'équité et notamment le rétablissement de l'ISF; alors que les "niches fiscales" ne sont pas "rabotées" et que la fiscalité environnementale indispensable à la transition énergétique est volontairement mal engagée pour la rendre impopulaire.

Moins de déserts de services publics car les fermetures des services à la population rendent toujours plus coûteux pour les plus pauvres l'accès à leurs droits et donc les dissuadent de les utiliser; ce qui fait ensuite dire qu'il n'y a pas assez d'usagers et donc qu'on peut continuer de réduire les dits services au public. C'est vrai du bureau de poste, de la gare, de la maternité.

Baisser les impôts, c'est accélérer le recul du service public. Car l'impôt est l'expression de la solidarité nationale : sans lui pas de mutualisation et pas de redistribution. 

 

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Eviter, réduire, compenser : une stratégie pour les zones humides

15 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Le SILA, dans le cadre du contrat de bassin FIER & LAC, a la charge de rédiger un plan de gestion et de préservation des zones humides à l'échelle de l'ensemble  du bassin versant.  Cette stratégie s'articule autour du triptyque "éviter, réduire, compenser".

D'abord éviter, en interdisant toute atteinte au zones humides dans les projets d'aménagement. 

Ensuite, réduire ce qui pourrait être impacté par un aménagement indispensable;

Et enfin, si on ne peut l'éviter, compenser ailleurs par la restauration d'une zone humide dégradée dans le passé.

Cette vision statique n'est pas en elle-même pertinente : ce qui est stratégique c'est une politique dynamique de gestion à l'échelle de l'ensemble  du bassin versant en adoptant une politique qui peut passer par la restauration par anticipation de zones humides dégradées qui peuvent servir de référence en cas d'incapacité à éviter la dégradation d'une zone humide de faible importance environnementale. Encore faut-il s'entendre sur le niveau géographique de la compensation : la même commune, la même intercommunalité, l'ensemble du bassin versant ?  

Chaque citoyen intéressé par l'enjeu environnemental comprendra l'importance des choix que le SILA, puis les communautés d'agglomération et de communes feront en ce domaine en termes de mutualisation des ZH et d'anticipation des lieux de compensation à mettre en oeuvre préalablement.

 

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Sauvegarder les paysages du lac

13 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Un beau projet d'acquisition de terres agricoles pour les maintenir définitivement hors de l'urbanisation et permettre le maintien d'une agriculture locale au bord du lac. Participons !

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500 participants pour le premier atelier climat ce 11 avril

12 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Les deux moments de l'atelier de lancement du Plan climat air énergie territorial (PCAET) du GRAND ANNECY auront réuni 500 participants sur l'après-midi et la soirée. Cette participation exceptionnelle fait chaud au coeur car elle montre l'envie de nos concitoyens d'améliorer leurs connaissances sur le nouveau régime climatique, mais aussi d'agir concrètement et rapidement pour s'adapter aux désagréments majeurs que va procurer le réchauffement climatique. Les 2 experts du GIEC Serge PLANTON  sur le volet climatique et Stéphane LABRANCHE sur les freins au changement ont su capter l'attention; tandis que l'après-midi, les présentations des démarches climat de SALOMON et de PFEIFFER VACUUM ont montré comment des fleurons industriels locaux appréhendent le nouveau régime climatique et s'engagent dans une stratégie décarbonée et dans l'économie circulaire.

Les interpellations de la salle sur les espaces agricoles, le bio et le végétarien dans la restauration municipale, ou encore les manques dans le réseau des pistes cyclables montrent l'appétence des "grands annéciens" pour l'écologie : cela n'étonnera personne; mais doit inciter le GRAND ANNECY à approfondir encore ses engagements en la matière. Ce sera l'objet des futurs ateliers climat dont c'était le lancement hier.

Si vous souhaitez y participer à ALBY, THORENS GLIERES et ANNECY, vous disposez de toutes les informations sur le site du GRAND ANNECY. Il est préférable pour des raisons d'organisation du travail collaboratif que vous vous inscriviez pour que nous prévoyions la logistique pertinente pour accueillir les débats et les propositions.

Un regret malgré tout pour être franc sur les interventions de quelques personnes dans la salle qui ont voulu transformer cet atelier en un forum "anti tunnel sous le SEMNOZ". Comme je l'ai dit hier soir aux participants, cette attitude me pose problème en tant qu'écologiste (depuis une quarantaine d'années...)  pour plusieurs raisons que j'aimerais partager avec vous.

  1. Qui peut croire que le débat sur le tunnel épuise les problèmes posés par le réchauffement climatique sur le GRAND ANNECY ? Ne faut-il pas se questionner sur la ressource en eau ? sur l'avenir de la forêt fragilisée par les sécheresses mais de plus en plus sollicitée par les urbains ? sur les choix d'implantation des énergies renouvelables ? sur la filière agricole et ses capacités à stocker du carbone ? Vouloir réduire la co construction du PCAET  en un débat Pour/Contre le tunnel n'est pas digne d'une démarche authentiquement écologiste. 
  2. Le Plan climat s'appliquera jusque 2025; d'ici là si la réalisation du tunnel  est mise en oeuvre, il ne sera toujours pas ouvert : on ne fait rien pour le climat  entre 2019 et 2025 ?
  3. Pour autant, le débat sur le tunnel sous le SEMNOZ est évidemment légitime. La garante du débat public a émis des recommandations et des demandes. Le bureau du GRAND ANNECY a décidé que toutes ses demandes seront appliquées (étude tram, études trafic, etc.). Quand elles seront connues, elles seront partagées avec les habitants et elles donneront lieu à des choix politiques. Dire que la concertation n'a servi à rien, c'est mentir tout simplement.
  4. Enfin, je ne supporte plus les manipulations de chiffres ou la mise en cause sous jacente des données des organismes officiels comme ceux d'ATMO. La qualité de l'air dans le GRAND ANNECY sur les 6 polluants intégrés dans la réglementation a baissé de 43% en 25 ans. Certains ne veulent pas l'entendre; mais cette baisse est marquée en 2016,2017, et 2018. Ratiociner sur les chiffres de 2011 ou vouloir nous faire passer pour l'agglomération la plus polluée de FRANCE et de NAVARRE, c'est en core mentir.
  5. Et puis moquer la mise à disposition de 300 vélos électriques à moins d'un euro par jour, la révolution du bus SIBRA le 29 avril ou l'engagement à réhabiliter thermiquement 5 000 logements en 5 ans m'insupporte : regardons autour de nous ce que font les agglomérations de même taille dans ces domaines. 

Une petite conclusion sur ma plainte pénale pour usurpation d'identité dans la mesure où son responsable est venu s'excuser auprès de moi m'affirmant ne pas s'être rendu compte de l'impact. "A l'insu de son plein gré" en quelque sorte. Quand on veut donner des leçons aux élus, il faut assumer son action et la revendiquer en toute transparence.

La critique est nécessaire, utile, vivifiante.Elle doit être défendue becs et ongles. 

La déloyauté, comme l'usurpation d'identité, est dangereuse pour la démocratie. Elle doit être sanctionnée. 

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USURPATION d'IDENTITÉ

11 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

Je viens d'apprendre que quelqu'un m'a joué la mauvaise farce d'utiliser mon nom pour participer à un financement participatif destiné à mettre en difficulté   Jean-Luc RIGAUT.

Nous allons entrer en campagne électorale et je ne veux pas que ce précédent donne des idées perverses  à qui que ce soit.

Je vais donc porter plainte auprès de Mme le Procureur de la République sur le fondement de l'article 226-4-1 du code pénal  :

"Le fait d'usurper l'identité d'un tiers ou de faire usage d'une ou plusieurs données de toute nature permettant de l'identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d'autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. 

Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu'elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne."

 

 

 

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À la découverte des logiciels libres et de la « philosophie du libre »

6 Avril 2019 , Rédigé par Thierry BILLET

8e rendez-vous avec le cycle de conférences « Le numérique c’est fantastique »**organisé par la Ville d’Annecy

Mercredi 10 avril 2019 à 20h
"À la découverte des logiciels libres et de la « philosophie du libre »

Médiathèque Louise Michel - 5, rue François Vernex à Meythet

En partenariat avec l'association AGU3L et la Médiathèque Louise Michel.

Intervenant : Matteo Mazzeri, expert professionnel des logiciels libres

Cette même journée, auront lieu des ateliers pratiques pour tout public, animés parles bénévoles d’AGU3L* :
De 10h à 12h : démonstration sur ordinateur et présentation de différentes versions de GNU/Linux
De 14h30 à 17h : démontage de PC, ateliers jeux éducatifs, atelier scratch programmation pour les enfants à partir de 8 ans.

*L'AGU3L est une association d'informaticiens et de passionnés qui échangent et partagent des Logiciels Libres. Le 10 avril prochain de 10h00 à 21h30, ces experts animeront des ateliers découvertes, pour adultes et enfants à la médiathèque de Meythet. Venez jouer, programmer, échanger et découvrir ces logiciels gratuits, performants et insoupçonnés.

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